Lors de la COP29 à Bakou, Annika Ramsköld, responsable de la durabilité chez Vattenfall, a exprimé son optimisme face à la capacité des entreprises à devenir des moteurs cruciaux d’un avenir sans combustibles fossiles. Elle souligne le rôle vital des entreprises comme sources d’inspiration pour les décideurs politiques, même dans un contexte géopolitique incertain. Pour Ramsköld, la collaboration industrielle et nationale, ainsi que l’adoption de technologies innovantes, notamment grâce à des partenariats comme celui de Vattenfall pour l’acier sans fossiles, sont clés pour promouvoir une transition énergétique juste et compétitive.
Lors de la COP29 à Bakou, Annika Ramsköld, responsable de la durabilité chez Vattenfall, a souligné le rôle essentiel des entreprises dans la transition vers un avenir sans énergie fossile. Elle a décrit les entreprises comme des acteurs clés pour inciter les décideurs à avancer dans cette direction, même face à un contexte géopolitique incertain. Prenant l’exemple de la collaboration de Vattenfall avec Hybrit et SSAB pour produire de l’acier sans fossile, Annika a mis en avant la nécessité de soutenir les technologies de rupture à l’échelle mondiale grâce à des partenariats entre industries et nations. Elle a également insisté sur l’importance d’une transition juste, intégrant droits humains et durabilité tout au long de la chaîne de production. À la COP29, bien que les défis demeurent, des progrès inspirants ont été constatés, illustrant que la transition globale est réalisable.
vattenfall et l’impact des entreprises sur la transition énergétique
Au cœur de la récente COP29, Vattenfall a illustré l’importance cruciale des entreprises dans la transition énergétique mondiale. Selon Annika Ramsköld, dirigeante de la durabilité chez Vattenfall, les entreprises ne sont pas uniquement des participants, mais des moteurs clés vers un futur sans énergies fossiles. Elle affirme que la voix des affaires est désormais essentielle pour guider les politiques, même au milieu d’un paysage géopolitique instable. Cette intégration du secteur privé dans le débat public confère une certaine stabilité face aux aléas politiques.
l’innovation comme levier principal
L’innovation est présentée comme un levier fondamental par Vattenfall pour atteindre les objectifs fixés lors des discussions à la COP29. En collaborant avec des partenaires tels que SSAB et LKAB, la société développe de l’acier sans énergies fossiles utilisant de l’électricité et de l’hydrogène propres. Cette innovation technologique nécessite un soutien substantiel des décideurs politiques et des investisseurs pour s’étendre à l’échelle mondiale. D’ailleurs, la coalition des premiers utilisateurs, fondée par Vattenfall, démontre comment une collaboration transsectorielle peut stimuler la demande de matériaux à faible émission de carbone et des moyens de transport innovants.
Un des défis majeurs soulignés est la nécessité de réduire les obstacles à la transition énergétique, tels que simplifier les processus d’autorisation et minimiser les risques d’investissement. Des accords d’achat d’électricité (PPA) avec le soutien gouvernemental pour gérer les risques de crédit sont présentés comme une solution potentielle. L’acceptation publique des infrastructures renouvelables est également cruciale, car elle permet d’améliorer la décarbonisation et de créer des emplois. Les compétences vertes émergent comme une priorité, nécessitant une requalification et une amélioration pour préparer la main-d’œuvre actuelle à une économie bas carbone.
maintenir le rythme et viser l’équité
La société Vattenfall, à travers sa participation active à la COP29, met en évidence l’importance de maintenir le rythme vers la transition énergétique tout en garantissant une approche équitable et juste, intégrant les droits humains et la durabilité à chaque étape. Annika Ramsköld a souligné que, malgré des progrès inspirants, tels que les initiatives de l’Ouzbékistan et du Royaume-Uni, il reste nécessaire de fixer des prix pour le carbone qui reflètent véritablement le coût des émissions et d’éliminer les subventions aux combustibles fossiles.
