La COP29 à Bakou rassemble des milliers de négociateurs et d’activistes pour discuter des stratégies mondiales face aux défis climatiques. Alors que le monde subit les contrecoups de l’inflation post-pandémique et se détourne des priorités climatiques en raison de divers conflits internationaux, les discussions portent cette année sur quelques enjeux cruciaux. De la fixation d’un nouvel objectif de financement climatique à la coordination de la transition énergétique globale, en passant par les réparations climatiques, la régulation du méthane et les marchés du carbone, chaque sujet débordera de débats tendus et de positions contrastées. Ces questions déterminantes écriront l’avenir des efforts pour atténuer les émissions de carbone et traiter les catastrophes climatiques croissantes.
Alors que la COP29 se tient à Bakou, en Azerbaïdjan, plusieurs sujets cruciaux vont dominer les discussions sur l’avenir de notre planète. Voici les cinq enjeux majeurs à suivre :
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ToggleObjectif de la finance climatique internationale
Le sommet aura pour objectif principal d’établir un nouveau montant de l’aide climatique que les pays riches devront fournir aux pays en développement. Cette aide vise à soutenir la transition vers les énergies renouvelables et à faire face aux effets du changement climatique.
Rôle des États-Unis dans la lutte climatique
La position des États-Unis est sous surveillance, surtout avec l’élection de Donald Trump. La question est de savoir si la Chine et l’Union Européenne combleront le vide laissé par ce retrait potentiel.
Transition énergétique mondiale
Un autre point central sera la mise en œuvre de l’accord visant à réduire la dépendance aux combustibles fossiles, enclenchée lors de la COP28. Les pays doivent préciser leurs engagements pour accélérer cette transition.
Réparations climatiques
Les discussions sur les réparations liées à la perte et au préjudice climatique pour les pays les plus touchés par les catastrophes climatiques restent essentielles, avec des fonds encore nettement insuffisants.
Marchés du carbone
En dernier lieu, la création d’un marché du carbone encadré par les Nations Unies fait débat. Ce marché pourrait offrir de nouvelles façons pour les pays de s’entraider afin de respecter les objectifs de l’Accord de Paris, bien que des divergences subsistent quant à son fonctionnement.
décisions critiques pour le financement climatique
À la COP29, le point central des discussions sera la détermination du montant que les pays développés doivent fournir en aide climatique aux pays vulnérables. Les buts visent à faciliter le passage aux énergies renouvelables et aux mesures d’adaptation aux effets du climat, tels que les sècheresses ou la montée du niveau de la mer. Cependant, des tensions entourent ces négociations, car par le passé, les engagements n’ont pas été honorés ou l’argent a été prêté sous forme de prêts coûteux. Avec des efforts de financement sous-évalués, notamment pour l’adaptation, cela pose de nombreuses questions sur la manière dont les ressources financières seront efficacement allouées pour atteindre les objectifs fixés.
mobilisation internationale face à l’absence des États-Unis
L’ombre de l’absence imminente des États-Unis plane sur les discussions de la COP29. Avec la réélection de Donald Trump, qui a souvent qualifié le changement climatique de « canular », il est fort probable que les États-Unis se retirent de l’engagement mondial en matière de climat. Cela pose la question de savoir si d’autres grands émetteurs, comme la Chine et l’Union européenne, intensifieront leurs efforts pour combler le vide laissé par l’administration américaine. Les décisions qu’ils prennent pourraient être cruciales pour la coordination d’une réponse mondiale efficace au défi climatique, d’autant plus que ces régions sont en proie à des difficultés économiques. Il est essentiel d’observer comment ces acteurs réagissent face aux défis climatiques mondiaux malgré l’incertitude économique qu’ils traversent actuellement.
régulation du méthane et transition énergétique
Le méthane, un gaz à effet de serre bien plus puissant que le dioxyde de carbone, sera une priorité lors de la COP29. Tandis que des régulations importantes ont été mises en place sur les sites pétroliers par des pays comme les États-Unis, l’UE et le Canada, il reste encore des progrès à faire du côté des émissions agricoles. En surmontant les obstacles politiques qui l’entouraient, de nouvelles avancées pourraient voir le jour cette année. Par ailleurs, la question de la transition énergétique mondiale en se détachant des combustibles fossiles reste cruciale. Les engagements des pays concernant leurs intentions de réduction seront essentiels pour déterminer le progrès réalisé. De même, le débat sur le rôle potentiel de l’énergie nucléaire au sein de cette transformation soulève des questions complexes qui pourraient influencer le cœur des discussions énergétiques de cette COP.
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