En 2013, le super typhon Yolanda a frappé les Philippines avec une force dévastatrice, soulignant le lien potentiellement alarmant entre les catastrophes naturelles et l’essor de l’autoritarisme. Les tempêtes, les sécheresses et les incendies de plus en plus fréquents mettent en exergue l’impact du changement climatique sur notre société. Dans un monde où l’insécurité climatique grandit, l’attrait pour les gouvernements autoritaires promettant des solutions rapides s’intensifie. Des recherches commencent à explorer comment cette menace environnementale pousse des nations vers des régimes plus stricts, où la crainte et le besoin de sécurité priment sur les idéaux démocratiques.
Ces dernières années, des candidats autoritaires tels que Rodrigo Duterte aux Philippines ont émergé dans le sillage de catastrophes climatiques, comme le super typhon Yolanda qui a dévasté l’archipel en 2013. Les dangers du changement climatique poussent de plus en plus de personnes et de nations vers des régimes autoritaires. Les études montrent que ces menaces climatiques exacerbent les inégalités et la vulnérabilité sociale, amenant les électeurs à soutenir des dirigeants promettant des réponses décisives. Dans ce contexte, les ouragans et autres événements extrêmes sont considérés comme catalyseurs d’un glissement vers l’autoritarisme. Cette tendance alimente le débat sur la gestion de la transition écologique et la lutte contre le climat dans un cadre démocratique face aux « autocraties de tempêtes » au pouvoir croissant.
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Togglel’autoritarisme et les catastrophes climatiques
Super Typhon Yolanda, aussi connu sous le nom de Haiyan, a frappé les Philippines en 2013 avec des vents de 235 miles par heure, laissant derrière lui des scènes de dévastation. Un expert a déclaré qu’il a ramassé des rochers de la taille d’une limousine comme si c’étaient des bouteilles en plastique. Environ 6 300 personnes ont perdu la vie, un chiffre officiel qui serait probablement sous-estimé. Ces phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents et posent la question de leur impact sur le climat politique mondial.
l’ascension de leaders autoritaires
En Inde, le premier ministre Narendra Modi a utilisé des rhétoriques divisives en stigmatisant les musulmans. Au Brésil, Jair Bolsonaro, lors de sa présidence, a cherché à diminuer les droits des tribus autochtones, suscitant une vive controverse. Aux États-Unis, l’ancien président Donald Trump a été critiqué pour ses méthodes coercitives et pour avoir incité ses partisans à prendre d’assaut le Capitole. Ces figures politiques partagent une volonté de pouvoir non-censurée, et leur montée coïncide avec les temps troublés du changement climatique.
l’autoritarisme climatique : avenir ou réalité ?
Avec l’augmentation des catastrophes naturelles, des chercheurs dans des pays tels que le Royaume-Uni et l’Australie ont mené une étude démontrant que les tempêtes sévères entraînent une baisse des scores de démocratie de 4,25% en moyenne dans les îles touchées. Ces nations, qualifiées d’autocraties de tempêtes, montrent comment les désastres climatiques peuvent inciter les citoyens à rechercher des solutions autoritaires. Les études psychologiques révèlent également que les informations alarmantes sur le changement climatique peuvent renforcer les sentiments discriminatoires et nationalistes. Dans ce contexte, la gouvernance mondiale doit prouver qu’une réponse démocratique peut être tout aussi efficace. Cet article explore cette dynamique.
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