Le Royaume-Uni se trouve confronté à un enjeu considérable dans le développement de l’énergie solaire en raison de l’engorgement persistant du réseau électrique national. Alors que de plus en plus d’entreprises investissent dans des projets d’installations photovoltaïques, la connexion de ces nouvelles installations au réseau peut prendre jusqu’à 11 ans. Cette attente prolongée pose un frein majeur à l’intégration des énergies renouvelables dans le mix énergétique britannique, compromettant ainsi l’atteinte des objectifs nationaux en matière de réduction des émissions de carbone. Des réformes profondes et une réorganisation du système de file d’attente deviennent urgentes pour débloquer ce goulot d’étranglement.
Le Royaume-Uni rencontre d’importants retards pour raccorder ses centrales solaires au réseau électrique. Des projets majeurs, comme l’usine de véhicules électriques de Stellantis à Ellesmere Port, doivent patienter jusqu’en 2035 avant de pouvoir transmettre leur surplus d’énergie propre au réseau national. Cette attente rend difficile l’atteinte des objectifs de réduction des émissions carbone d’ici à 2038 et compromet l’aspiration du pays à doubler et tripler ses capacités d’éolien terrestre et solaire d’ici 2030. Les blocages dans le raccordement ralentissent aussi des secteurs essentiels comme la construction de logements et de sites industriels. Une réforme du système d’attribution des connexions est jugée indispensable pour éviter que ce goulot d’étranglement n’affecte davantage les ambitions énergétiques du pays.
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ToggleLes défis du raccordement des centrales solaires au réseau britannique
Le raccordement des centrales solaires au réseau électrique britannique connaît des retards importants. Ces retards, qui peuvent atteindre jusqu’à 11 ans, sont en partie dus à un système de gestion des files d’attente développée à une époque où très peu de projets de renouvelables venaient frapper à la porte des opérateurs réseau. Aujourd’hui, avec une file d’attente de plus de 700 gigawatts de nouveaux projets énergétiques, les délais se sont considérablement allongés, forçant de nombreux projets viables à être bloqués par ceux dits “zombies”.
En plus de cela, les entreprises souhaitant implanter des projets solaires ne possèdent parfois même pas les terrains nécessaires, ce qui complique davantage les procédures de raccordement. Ce manque de préparation et de propriété foncière adéquate contribue à l’engorgement global du réseau et alourdit le processus pour les projets plus réalistes et financés. Pour davantage d’informations, consultez ce rapport détaillé.
Impact des retards de raccordement sur l’économie britannique
Les retards dans le raccourciement des centrales solaires ont un effet préoccupant sur l’économie britannique. En effet, les obstacles à la connexion de nouvelles installations mettent en péril l’objectif du gouvernement visant à doubler l’énergie éolienne terrestre, tripler l’énergie solaire et quadrupler l’énergie éolienne marine d’ici à 2030. Le manque de raccordement est considéré comme une véritable crise d’infrastructure par plusieurs dirigeants locaux. Les secteurs comme la logistique, qui dépendent du déploiement rapide de nouvelles sources d’énergie, voient leur développement entravé, retardant également la décarbonisation industrielle.
Nécessité de réformes et investissements pour débloquer la situation
Pour débloquer cette situation, il est impératif de mener des réformes en profondeur du réseau électrique. Cela pourrait inclure l’accélération de certains projets de technologies d’énergie propre plus prêtes à l’emploi et le réaménagement des règles actuelles afin de prioriser les projets les plus avancés. Le National Energy System Operator (Neso) travaille d’arrache-pied pour formuler des propositions susceptibles d’être présentées à Ofgem l’année prochaine. Pour en savoir plus sur la connectivité solaire en Grande-Bretagne, consultez cette étude technique.
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