Le constructeur automobile Volkswagen et le syndicat IG Metall ont récemment trouvé un compromis mettant fin à un conflit social qui menaçait de provoquer des grèves généralisées. Cet accord survient après des mois de tensions et de négociations ardues, conduisant à une réduction de 35 000 emplois d’ici 2030 et à une diminution de la capacité de production en Allemagne. En réponse à la baisse des profits en Chine et à une surproduction de véhicules, Volkswagen a choisi de consolider ses opérations futures tout en préservant les postes existants jusqu’à la fin de la décennie. Cet accord inclut également une réorganisation des usines pour optimiser la production en fonction des modèles.
Volkswagen a récemment conclu un accord avec le syndicat IG Metall, mettant fin à un conflit social qui durait depuis plusieurs mois. La situation s’est tendue car Volkswagen produisait plus de voitures qu’il n’y avait de clients, en grande partie compensée par des profits en Chine. Cependant, avec la baisse des ventes en Chine, Volkswagen a envisagé de fermer trois usines en Allemagne. Après d’intenses négociations, l’accord prévoit la suppression de 35 000 emplois d’ici 2030, et une réduction de la capacité de production de plus de 700 000 véhicules. Les voitures électriques ne sont pas épargnées par ces coupes.
Une réorganisation des départements, notamment le développement technique, est prévue pour maintenir la compétitivité de l’entreprise. Des modèles seront relocalisés, et certains sites, comme celui de Zwickau, seront réduits à la production d’un seul modèle. Les employés actuels bénéficient d’une garantie de maintien de l’emploi jusqu’en 2030, avec certains ajustements de salaire et des réductions d’horaires flexibles financées par un fonds spécial.
En conclusion, les négociations ont permis de trouver une solution pour préserver les sites et éviter les licenciements forcés tout en réduisant les coûts de main-d’œuvre de Volkswagen pour le futur.
Table of Contents
Togglevolkswagen trouve une issue au conflit social
Volkswagen a récemment trouvé un compromis avec le syndicat IG Metall pour clore une période de tensions intenses. Depuis plusieurs mois, le géant de l’automobile faisait face à des problèmes liés à une surproduction de véhicules, notamment en raison de la diminution de la demande en Chine. Cette situation a poussé l’entreprise à envisager la fermeture de trois usines en Allemagne, ce qui a évidemment suscité des préoccupations majeures parmi les employés et les syndicats. Le conflit social menaçait de dégénérer en grèves massives dès le début de l’année prochaine, un scénario que les deux parties souhaitaient éviter à tout prix.
les détails de l’accord entre volkswagen et ig metall
L’accord finalement atteint prévoit la suppression de 35 000 emplois d’ici 2030 tout en garantissant la sécurité de l’emploi pour les salariés actuels jusqu’à cette date. La réduction des effectifs se fera principalement par attrition, les départs naturels ne seront pas remplacés. Les discussions, qui ont duré jusque tard dans la nuit, ont également abouti à la réduction de la capacité de production de l’Allemagne de plus de 700 000 véhicules. Malgré ces mesures, les salariés ont réussi à conserver d’importantes garanties, l’accord intégrant un fonds pour financer des réductions d’horaires de travail flexibles.
réorganisation de la production et conséquences futures
Volkswagen a entamé une restructuration stratégique de sa production pour optimiser ses opérations. Les modèles ID.3 et Cupra Born seront déplacés de l’usine de Zwickau à celle de Wolfsburg, tandis que l’ID.4 se retrouvera à Emden. Cette réorganisation implique notamment que certaines usines plus petites, comme celle de Dresde, ferment leurs portes ou soient réaffectées, avec des conséquences sur l’emploi local. Par ailleurs, des modèles traditionnellement assemblés en Allemagne, comme le Golf, seront transférés à Puebla, au Mexique, par souci de rentabilité.
Articles similaires
Thank you!
We will contact you soon.