En Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’élévation incessante du niveau de la mer transforme les habitants des zones côtières en réfugiés climatiques. Dans la province de Gulf, près de Pariva beach, des milliers de résidents, autrefois dépendants de la pêche et de l’agriculture côtière, se voient contraints de quitter leurs terres devenues dangereusement érodées. Tandis que Kerry Anne Henry témoigne du désespoir croissant de son village, nombreux sont ceux qui n’ont d’autre choix que de s’installer sur les terres plus hautes, emportant avec eux les traces de leurs vies brisées par une nature en pleine mutation.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, la montée des eaux et l’érosion des plages, notamment autour de Pariva, ont forcé des milliers de personnes à fuir vers l’intérieur des terres. Des pêcheurs, comme Siri James, se retrouvent déracinés, quittant la côte où ils ont grandi. Cette situation s’explique par le réchauffement climatique qui modifie les patterns climatiques, rendant la pêche et l’agriculture plus difficiles. Selon le conseiller de Kerema, environ la moitié des 80 000 habitants de cette région ont dû se relocaliser depuis 2015. Ce phénomène constitue une crise humanitaire soulignant la vulnérabilité de ces communautés. Cependant, les ressources pour aider ces populations sont limitées et un projet de mines de sable menace d’aggraver la situation. Les autorités travaillent à des mesures de résilience, mais l’activiste Duncan Gabi estime que cela reste insuffisant.
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Togglevers les défis de la relocation en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Sur la côte sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les habitants de villages tels que ceux près de la plage de Pariva font face aux défis posés par la montée des eaux. Les marées qui ne cessent de s’accroître contraignent des milliers de personnes à abandonner leur foyer traditionnel en bord de mer pour s’établir plus loin, vers l’intérieur des terres. La mer qui a nourri ces pêcheurs devient progressivement leur ennemie. La question de la sauvegarde de leur mode de vie ancestral se pose avec une urgence accrue.
impact environnemental et socio-économique local
Dans les régions touchées de Kerema, où la population a drastiquement diminué suite au déplacement forcé, les répercussions socio-économiques sont profondes. Les activités locales, comme la pêche ou la culture de la noix de coco, sont sévèrement perturbées. Les changements climatiques affectent non seulement les marées mais modifient également les modèles météorologiques, complicant le quotidien des agriculteurs et pêcheurs. Ces bouleversements érodent aussi les réseaux culturels et familiaux, accentuant la fragilité sociale.
réponse et stratégie gouvernementale
Face à ces bouleversements, le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée intensifie ses efforts pour proposer des solutions durables. Les initiatives incluent la réalisation d’évaluations de vulnérabilité et le développement de mesures de résilience climatique. Toutefois, la réponse reste insuffisante d’après les militants écologistes locaux, soulignant un besoin pressant d’actions pour prévenir toute aggravation de la crise. L’initiative discutée de l’exploitation minière à Orokolo Bay ne fait qu’alimenter la méfiance populaire. Ces efforts doivent être renforcés pour garantir que les communautés affectées ne soient pas les oubliées d’une prise de décision centralisée.
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