En 1855, lors d’une période où les cartes des États-Unis venaient à peine d’être stabilisées, le Chef Kamiakin des Yakama, confronté à des pressions inimaginables, a cédé plus de 10 millions d’acres de terres à l’État de Washington. Ce traité, signé dans des circonstances dramatiques, a réduit considérablement le territoire ancestral de la Nation Yakama à une réserve bien plus petite. Une erreur administrative a ensuite égaré la carte du traité sous un mauvais classement, conduisant à davantage de spoliations. Près de 90 000 acres, initialement destinés à rester sous contrôle yakama, ont été injustement réassignés à l’État de Washington. Cette injustice historique a laissé des traces indélébiles sur le paysage et continue de peser sur les efforts de la Nation Yakama pour récupérer ses terres légitimes.
En 1855, un traité poussa le chef Yakama Kamiakin à céder plus de 10 millions d’acres de terres ancestrales dans le nord-ouest du Pacifique. En retour, la Nation Yakama obtint une réserve d’une taille drastiquement réduite. Cependant, une erreur dans le classement cartographique a permis à l’État de Washington de revendiquer de vastes étendues, notamment à l’intérieur des terres de la réserve. Près de 140 000 acres supplémentaires ont été extraits à travers des cartes incorrectes par des agents fédéraux et légaux. Cette injustice historique est aujourd’hui contestée, la Nation Yakama luttant pour récupérer ses terres, une démarche rendue complexe par des années de possession étatique et privée.
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ToggleUne erreur bureaucratique qui a coûté des terres à la Nation Yakama
En 1855, le chef Yakama Kamiakin se voit contraint de signer un traité qui cède plus de dix millions d’acres de leurs terres ancestrales dans ce qui est aujourd’hui l’État de Washington. Cette défaite amère laisse les Yakama avec seulement une réserve d’une taille infiniment réduite. La frustration qui surgit à cette époque réside encore aujourd’hui, car un classement erroné a transféré les terres Yakama aux mains de l’État. Une vérification de routine par un fonctionnaire inattentif a failli effacer la carte de la réserve originelle. Une erreur de classement a causé des préjudices durables pour la Nation Yakama.
Conséquences économiques et environnementales
Avec plus de 90 000 acres maintenant entre les mains de l’État, les implications économiques et environnementales sont importantes. Les terres volées sont utilisées pour générer des revenus pour les institutions d’État, opérant comme une sorte de fonds en fiducie susceptible d’exploiter des ressources comme le bois et les minéraux, souvent au détriment de l’environnement. La gestion de l’État met l’accent davantage sur les profits immédiats plutôt que sur la santé à long terme des écosystèmes, entraînant ainsi des exploitations forestières plus agressives. Pour la Nation Yakama, la terre est plus qu’une source de richesse; elle incarne leur héritage culturel et spirituel.
La lutte pour la récupération de la terre
Les membres de la Nation Yakama, comme Phil Rigdon, travaillent sans relâche depuis vingt ans pour récupérer leurs terres. De nombreux membres de la tribu connaissent l’histoire douloureuse de la signature du traité, un souvenir ancré de génération en génération. Leur bataille n’est pas seulement juridique mais aussi communautaire, impliquant un appel émotionnel et spirituel à chaque étape. La tribu a de l’espoir en utilisant des stratégies légales et humaines pour faire valoir leurs droits à la terre. Ils s’engagent avec passion dans la régénération environnementale et veillent à la préservation de leur culture et de leurs traditions.
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