Dans une salle remplie d’enthousiasme, les discussions autour des crédits de biodiversité ont attiré l’attention à la conférence de la biodiversité Cop16 en Colombie. Les experts ont écarté l’idée d’un marché mondial pour ces crédits, soulignant l’importance de compensations locales. Ce cadre, guidé par des figures influentes, cherche à éviter les écueils rencontrés par les crédits carbone en proposant des normes robustes et localisées. Les espoirs reposent sur la création d’un marché qui respecte l’intégrité écologique tout en contribuant à combler le déficit de financement de 700 milliards de dollars pour la restauration de la nature.
Un nombre croissant d’experts exprime des préoccupations face à la compensation de la biodiversité à l’échelle internationale, affirmant que cela « ne fonctionne pas ». Lors de la conférence Cop16 sur la biodiversité à Cali, Colombie, de nouvelles normes volontaires ont été introduites pour les crédits de biodiversité, refusant la possibilité de créer un marché global d’échange. Selon Dame Amelia Fawcett de l’International Advisory Panel on Biodiversity Credits, il serait plus approprié d’utiliser ces crédits localement, pour compenser la perte d’habitats similaires. L’idée est de créer un cadre robuste qui éviterait les erreurs du marché des crédits carbone. Cependant, des voix s’élèvent pour exprimer des craintes concernant l’intégrité et les risques pour l’environnement et les communautés, évoquant la nécessité de réformer les subventions nuisibles plutôt que de se concentrer sur les crédits.
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Togglele cadre local des crédits de biodiversité
Le nouveau cadre pour les crédits de biodiversité met l’accent sur une compensation locale, freinant ainsi l’idée d’un grand marché d’échange international. Par exemple, la destruction d’une zone humide dans le Kent peut être compensée par un projet similaire de restauration dans la même région. Cette approche vise à s’assurer que la compensation apportée bénéficie réellement à l’écosystème local touché, contribuant ainsi à maintenir l’intégrité écologique de la région.
Malgré l’intérêt mondial pour les systèmes de crédits, moins d’un million de crédits biodiversité ont été vendus jusqu’à présent. Ce manque de demande s’explique en partie par les inquiétudes quant à l’efficacité et l’intégrité des compensations éloignées. Il est crucial de s’assurer que les projets de restauration sont pleinement adaptés aux besoins locaux pour éviter les risques de manipulations ou d’approches superficielles.
repenser les stratégies de financement
Les stratégies de financement doivent évoluer en intégrant une approche plus locale et ciblée. La création d’un marché de crédits qui se concentre sur l’intégration d’initiatives locales peut offrir un moyen innovant de combler le déficit de financement pour la protection de la biodiversité, qui s’élève à environ 700 milliards de dollars par an selon les estimations. Les racines de ce modèle résident dans la validation par des experts locaux et des organismes indépendants des projets de conservation pour garantir leur efficacité.
façonner un futur compatible avec la biodiversité
Divers acteurs, qu’ils soient issus de gouvernements, du secteur privé ou d’organisations environnementales, doivent s’unir pour établir des règles du jeu transparentes et fidèles à l’esprit du nouvel accord. Ces alliances sont essentielles pour bâtir une économie nature-positive qui valorise la biodiversité et recueille les fonds nécessaires à sa préservation. La déclaration de la COP16 reflète un consensus croissant sur le fait que chaque appropriation locale des initiatives doit prioriser l’impact positif mesurable sur les écosystèmes.