L’avenir énergétique de l’Alberta est en train de prendre un tournant crucial. Alors que les énergies renouvelables, dont on a tant vanté les mérites, semblent se heurter à des obstacles insurmontables, il est essentiel de se poser la question : que va-t-il vraiment se passer après leur arrêt ? Les répercussions pourraient être plus vastes et plus déstabilisantes que ce que l’on imagine. Entre la crise climatique, l’impact sur les économies locales et la gestion des déchets générés par les ressources fossiles, les révélations qui émergent de cette situation pourraient bien ébranler nos certitudes. Il est temps d’explorer ces enjeux et de comprendre les véritables conséquences d’une telle décision.
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ToggleL’impact dévastateur sur les projets en cours
Suite à l’arrêt brutal des approbations de l’énergie renouvelable en Alberta, 53 projets éoliens et solaires ont été abandonnés. Un rapport de l’institut Pembina démontre que cette décision, prise par le gouvernement conservateur, a engendré une incertitude juridique qui a freiné des développements cruciaux pour la province. Ces projets représentaient une capacité de plus de 8 600 mégawatts, suffisant pour alimenter chaque foyer albertain.
Des retards et annulations massifs
Outre les projets annulés, 42 autres ont été reportés d’environ 15 mois. Avant l’annonce du moratorium le 2 août 2023, pas moins de 118 projets avaient manifesté leur intention de se développer en Alberta. Cependant, après cette décision, beaucoup ont simplement « clustérisé » leurs propositions afin de tenter d’être « grandfathered ». Malheureusement, 20 de ces projets ont également été annulés.
Réaction controversée du gouvernement
Le ministre de l’Abordabilité et des Services publics de l’Alberta, Nathan Neudorf, qualifie ce rapport de « désinformation ». Selon lui, le Pembina Institute ignore le fait que tous les projets proposés ne se concrétisent pas nécessairement. Il soutient que l’Alberta reste un leader en matière d’énergie renouvelable et continue d’attirer les investisseurs. Toutefois, les données montrent une augmentation significative des annulations après la mise en pause.
Comparaison avec d’autres provinces
Alors que l’Alberta s’enfonce dans cette crise énergétique, d’autres provinces canadiennes avancent à grands pas vers les énergies renouvelables :
- Ontario : Annonce de 5 000 mégawatts de projets éoliens et solaires dans la prochaine décennie.
- Nouvelle-Écosse : Engagement à obtenir 80 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2030.
- Québec : Hydro-Québec prévoit d’ajouter 10 000 mégawatts de nouvelle capacité éolienne d’ici 2035.
L’avenir des énergies renouvelables en Alberta
En Alberta, le doute persiste. Le rapport de l’institut Pembina insiste sur le fait qu’aucune ligne directrice n’a encore été finalisée pour le développement des énergies renouvelables. Un projet de carte existe, mais il n’est toujours pas officiel. Le gouvernement promet des versions finales d’ici la fin de l’année, mais beaucoup craignent que cela n’arrive trop tard pour rétablir la confiance des investisseurs.
Les conséquences économiques et environnementales
L’arrêt des projets d’énergies renouvelables en Alberta aura des répercussions considérables. Non seulement cela retarde la transition vers une énergie plus propre, mais cela pourrait également entraîner des pertes économiques significatives, tant pour les investisseurs que pour les travailleurs locaux. De surcroît, cela compromet les efforts environnementaux de la province et du pays dans son ensemble.