L’expansion de l’énergie éolienne offshore en mer du Nord progressera avec un programme de travail approuvé pour 2025-2027, fixant des objectifs significatifs pour atteindre 218 GW de production d’énergie renouvelable en mer d’ici 2050. Des étapes intermédiaires visent 60,3 GW d’ici 2030 et 158,3 GW d’ici 2040, s’intégrant à l’objectif européen de 300 GW d’éolien offshore. Les pays membres, dont la France, l’Allemagne et la Belgique, intensifient leurs efforts pour répondre aux exigences croissantes en matière de transmission électrique avec des initiatives innovantes comme des projets hybrides et des interconnexions. Ces démarches visent à créer un réseau intégré et flexible en exploitant pleinement le potentiel de la région tout en alignant infrastructure et besoins énergétiques.
Le programme de travail pour la période 2025-2027 de la North Seas Energy Cooperation (NSEC) a été approuvé par les ministres de l’énergie des pays participants. Ce plan vise à renforcer les acquis et à atteindre un objectif ambitieux de 218GW de production d’énergie renouvelable offshore dans le corridor de la mer du Nord d’ici 2050. Des étapes intermédiaires pour 2030 et 2040 fixent des cibles de 60,3 GW et 158,3 GW respectivement.
Les pays membres de la NSEC incluent la Belgique, le Danemark, la France, l’Allemagne, l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède. Le programme met l’accent sur le développement d’énergies renouvelables offshore, des réseaux offshore nécessaires, incluant les interconnexions hybrides et les projets communs, ainsi que la production et la transmission d’hydrogène.
Les projets hybrides et communs, qui interconnectent plusieurs actifs et pays, figureront parmi les éléments essentiels d’un futur réseau maillé en mer du Nord. Toutefois, ces projets doivent surmonter de nombreuses barrières, notamment celles liées au cadre réglementaire et aux arrangements de marché.
Un autre axe de travail important est l’évaluation de l’impact environnemental et de la gestion pour utiliser pleinement le potentiel énergétique de la mer du Nord. L’importance de l’hydrogène renouvelable offshore est également soulignée, avec l’évaluation des défis et le mappage des centres de demande d’hydrogène pour intégrer ces éléments dans les discussions sur le développement des infrastructures.
Développement des capacités éoliennes en mer du Nord
La mer du Nord est en passe de devenir un pôle central pour les énergies renouvelables en Europe, et les efforts se multiplient pour créer un réseau éolien offshore structuré et efficace. La coopération en matière d’énergie des mers du Nord (NSEC) projettera d’augmenter la capacité de production d’électricité des éoliennes offshore pour atteindre 218GW d’ici 2050, avec des étapes intermédiaires à 60.3GW en 2030 et 158.3GW en 2040. Ces jalons visent à soutenir l’objectif de l’UE d’atteindre au moins 300GW d’énergie éolienne offshore d’ici cette date. Les pays impliqués, y compris la Belgique, le Danemark, la France et l’Allemagne, collaborent étroitement pour optimiser et étendre ces réseaux offshore. La planification et le développement de ces réseaux nécessiteront une approche coordonnée pour faire face aux défis réglementaires et technologiques tels que l’intégration des connecteurs hybrides et la gestion des marchés de l’électricité.
Les démarches actuelles incluent des avancées dans des projets communs qui visent à connecter différents actifs entre plusieurs pays. Toutefois, il subsiste des obstacles notables qui nécessitent d’être levés, notamment en ce qui concerne le cadre règlementaire et les aménagements des marchés. Par ailleurs, il est crucial d’adopter une stratégie régionale coordonnée pour le développement de l’énergie renouvelable offshore. L’intégration des systèmes énergétiques sera aussi essentielle, y compris la planification à long terme des infrastructures correspondant aux besoins offshore et onshore. En se concentrant sur ces aspects, on pourra découvrir comment les entreprises écoresponsables innovent avec l’énergie éolienne pour atteindre les objectifs fixés.
Planification spatiale et environnementale
Un élément essentiel pour la croissance de l’éolien offshore consiste à optimiser la planification spatiale et environnementale. Les procédures pour l’évaluation environnementale doivent être rigoureusement renforcées pour exploiter pleinement le potentiel énergétique des mers du Nord. Le Gouvernement français, par exemple, intensifie ses efforts pour développer l’éolien en mer et prévoit le lancement d’un appel d’offres de 8 à 10 GW pour l’éolien offshore d’ici la fin de l’année prochaine. La consultation publique et les études environnementales jouent un rôle crucial car elles déterminent non seulement l’impact sur la biodiversité marine mais aussi la viabilité à long terme de ces projets. La France ainsi que d’autres pays industrialisés adoptent des stratégies pour coexister harmonieusement avec la nature tout en augmentant la part de l’éolien offshore.
La coordination régionale est également une priorité pour définir les zones où les parcs pourraient être installés sans occasionner de perturbations importantes à l’écosystème marin. Le potentiel de l’énergie éolienne étant immense, des initiatives pour cartographier précisément les centres de demande en hydrogène et la capacité des infrastructures améliorera la participation des différents acteurs impliqués dans le processus. De plus, des unités de production d’hydrogène renouvelable offshore pourront être intégrées aux futurs projets de parcs éoliens marins, exploitant ainsi les synergies intersectorielles. Le but ultime est d’aboutir à un équilibre durable entre l’expansion des énergies renouvelables et la préservation des habitats naturels.
Élargissement et innovation des réseaux offshore
L’expansion future des réseaux offshore en mer du Nord passera par l’utilisation de technologies novatrices et l’élargissement des infrastructures existantes. Avec un travail de planification minutieux, l’Europe envisage une transformation énergétique où chaque pays contribuera à une énergie plus propre et plus durable. Un rapport de 2024 de l’ENTSO-E suggère que l’installation annuelle de 15GW d’énergie éolienne offshore sera nécessaire jusqu’en 2030, avec les premiers projets hybrides devant entrer en service à proximité et la formation des premiers clusters d’énergies interliées autour de 2040. L’avenir de l’éolien offshore pointe vers des concepts novateurs tels que les hubs-and-spoke et des technologies conversationnelles permettant un passage fluide de l’énergie à l’hydrogène et à d’autres formes d’énergie renouvelable.
La coordination entre les différents pays européens impliqués devrait également inclure un mécanisme de financement à la fois fiable et flexible, permettant des appels d’offres efficaces pour des projets offshore ambitieux. La Belgique, par exemple, prévoit la création d’une île énergétique en mer du Nord, ce qui symbolise un pas en avant vers une infrastructure collective qui renforce la transition énergétique de la région. Le succès repose également sur l’adoption de nouvelles normatives pour contrer les barrières existantes telles que les limites de transmission. La conception de modèles de financement basés sur des contrats d’achat d’électricité (PPA) devient essentielle pour le développement futur de l’énergie renouvelable offshore.
