Les défis de la diversité ethnique dans les groupes environnementaux
La lutte pour la diversité ethnique au sein des groupes environnementaux au Royaume-Uni continue de rencontrer des obstacles. Alors que ces organisations jouent un rôle crucial dans la protection de l’environnement, leurs équipes de direction restent majoritairement composées de personnes blanches. Cette situation a été récemment soulignée par Areeba Hamid, co-directrice de Greenpeace, qui a exprimé sa frustration face à cette absence de diversité.
Comparaison avec d’autres secteurs
En comparaison avec d’autres secteurs, la représentation des personnes issues de minorités ethniques dans les organisations environnementales est très faible. Alors que 16% de la population active britannique s’identifie comme faisant partie d’un groupe ethnique minoritaire, seulement une infime proportion de ces personnes travaillent dans le secteur environnemental. Cette disparité ethnique est encore plus marquée dans les grandes organisations qui ont souvent un pourcentage de diversité plus bas que leurs homologues plus petites.
Avancements et perspectives pour l’avenir
Malgré les initiatives visant à améliorer la diversité ethnique, de nombreux efforts restent à faire. Le rapport annuel sur l’action raciale dans les urgences climatiques souligne une lente progression. Les chercheurs ont découvert que les grandes organisations environnementales, comptant entre 500 et 1000 employés, ont un taux de seulement 1,8% d’employés issus de minorités ethniques. Ce chiffre contraste nettement avec les petites entités qui parviennent à atteindre une moyenne de 14,1%. Ces statistiques indiquent que l’avenir de la diversification dans le secteur est encore chargé de défis.
