Alors que le Royaume-Uni se tourne vers l’avenir énergétique, les entreprises pétrolières et gazières de la mer du Nord semblent hésiter à investir pleinement dans les énergies renouvelables. Le bras de fer entre l’exploration traditionnelle des hydrocarbures et les ambitions de production électrique bas carbone laisse entrevoir un avenir énergétique incertain pour Londres. Avec l’octroi de nouvelles licences d’exploitation gazières, la balance penche, laissant planer un nuage épais sur la transition énergétique du pays.
Le Royaume-Uni, sous la direction du Premier ministre Rishi Sunak, a récemment annoncé l’attribution de nouvelles licences d’exploration et d’exploitation gazières en mer du Nord. Cependant, malgré ces initiatives, les entreprises pétrolières et gazières peinent à investir dans les énergies renouvelables. En 2022, certains acteurs du secteur ont même réduit leurs investissements dans des projets sobres en carbone par rapport à 2021. Cette situation aggrave le déclin de la production pétrolière en mer du Nord, qui a atteint son plus bas niveau depuis les années 1970. Tandis que Londres tente de relancer ses projets d’hydrocarbures, des discussions parallèles évoquent un potentiel de 20 à 30 GW supplémentaires en éolien offshore d’ici à 2030, à condition que les investissements suivent.
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ToggleLes entreprises pétrolières de la mer du Nord au Royaume-Uni investissent peu dans les énergies renouvelables
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a récemment annoncé l’octroi de nombreuses nouvelles licences d’exploration et d’exploitation gazières. Cette décision suscite des débats intenses sur le manque d’investissement dans les énergies renouvelables, particulièrement dans la mer du Nord. Les compagnies pétrolières préfèrent, en effet, se concentrer sur des projets traditionnels de forage d’hydrocarbures, négligeant ainsi les opportunités offertes par l’éolien en mer. source
L’impact des faibles investissements dans les énergies renouvelables
Certaines entreprises ont même réduit leurs investissements dans des produits sobres en carbone ou renouvelables en 2022, par rapport à 2021. sourceCet écart se reflète dans les chiffres : le Royaume-Uni affiche la plus faible croissance de production d’électricité bas carbone d’ici 2030 en raison d’un manque d’investissement. source
La nécessité urgente d’une transition énergétique
Avec une production de pétrole en mer du Nord tombée à son niveau le plus bas depuis les années 1970, la diversification vers les énergies renouvelables apparaît essentielle. Pourtant, les autorités britanniques ont annoncé l’attribution de 27 nouvelles licences d’exploration et de forage d’hydrocarbures en mer du Nord. source Tandis que des projets innovants restent en suspens.