En 2024, la réalité poignante des équipages de marins abandonnés atteint des sommets dramatiques : plus de 3000 marins laissés pour compte par leurs armateurs. Les Émirats Arabes Unis et le Panama se distinguent tristement par leur responsabilité dans cette crise. Malgré les efforts pour alerter sur cette situation inquiétante, le phénomène ne fait que s’amplifier, renforçant le sentiment d’abandon et de désespoir des marins, transformant des navires en prisons flottantes à travers les océans du monde.
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ToggleLa montée alarmante des abandons de marins en mer
Le nombre de marins abandonnés a atteint un niveau critique en 2024, avec plus de 3000 cas répertoriés. Cette tendance inquiétante met en lumière la responsabilité des États du pavillon, notamment le Panama, et des ports tels que ceux des Émirats Arabes Unis. En effet, l’année 2024 s’est démarquée par un record tragique en termes de marins laissés pour compte par leurs armateurs. Plus encore, cet abandon peut être vu comme un échec monumental de la part des responsables de l’industrie maritime quant à la protection de leurs équipages. C’est dans ce contexte que l’ITF (Fédération internationale des ouvriers du transport) met en avant la pression financière à laquelle sont soumis les armateurs, concluant parfois à des décisions dévastatrices pour les membres d’équipage.
L’impunité des armateurs face aux lois maritimes
En 2023, près de 1700 marins ont déjà été confrontés à l’abandon par leurs armateurs, une statistique préoccupante qui ne cesse d’augmenter. Nombreux sont ces armateurs qui contournent les lois après des manœuvres financières douteuses, préférant souvent laisser leurs équipages se débrouiller seuls en mer. Cela soulève la question de l’impunité grandissante dans cette industrie et le peu de recours disponibles pour les gens de mer. En refusant de délivrer des exemptions pragmatiques permettant aux marins d’embarquer ou de débarquer, les gouvernements persistent à traiter ces individus comme des prisonniers en mer, entravant leurs droits fondamentaux.
Les témoignages poignants des marins piégés
Les récits de marins coincés à bord de navires abandonnés sont aussi divers que tragiques. Par exemple, un équipage syrien a vécu deux ans d’isolement dans un port en Libye, sans moyens financiers ni personne vers qui se tourner. De même, des milliers de marins ont vu leurs conditions de vie se dégrader considérablement en raison de mesures de quarantaine sévères imposées par la pandémie de Covid-19. Leurs témoignages révèlent une détresse palpable, chaque jour étant marqué par une autre perte d’espoir. Pour ces individus, la vie en mer évoque plus une cage flottante qu’un lieu de travail. Les restrictions de voyage actuelles et la fermeture des frontières ajoutent à leurs souffrances, piégeant jusqu’à 300 000 marins dans une détresse indéniable. Lire plus.
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