Une enquête menée par helios, banque engagée pour un futur durable, révèle des écarts marqués entre générations sur l’urgence climatique. Les jeunes semblent plus mobilisés pour des comportements écoresponsables, tandis que les boomers se montrent moins concernés.
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ToggleLa génération Z, en première ligne du changement
D’après le baromètre annuel “Pouvoir d’achat et consommation éthique”, 50 % de la Génération Z ont déjà adopté des pratiques de consommation durable. Ces jeunes, nés après 1995, affichent une conscience écologique nettement plus affirmée que les boomers (nés avant 1965), dont 24 % ne se sentent pas concernés par le réchauffement climatique. La Génération Z se distingue également par sa volonté de payer davantage pour des produits durables : 63 % d’entre eux sont prêts à augmenter leur budget pour une consommation responsable, contre 45 % des boomers. Pourtant, le prix reste un frein majeur pour toutes les générations.
Une confiance mitigée envers les politiques
Je note que les jeunes générations, malgré leur engagement, affichent des comportements ambivalents. Ils expriment une confiance relative dans la capacité des politiques à résoudre la crise climatique, avec un écart de 16 points par rapport aux boomers. Cependant, cette confiance ne se traduit pas dans les urnes : 43 % des Gen Z et 49 % des millennials se sont abstenus lors des dernières législatives, selon les données IPSOS 2024. Ce paradoxe souligne une tension entre leurs attentes élevées envers les décideurs et leur désengagement politique.
Selon l’étude, je trouve que les jeunes générations, en particulier les Gen Z et millennials, se montrent plus exigeants. Ils privilégient les produits éthiques avec des labels et des scores environnementaux, des critères auxquels ils accordent 7 à 10 points de plus que la moyenne nationale. Ces préférences traduisent une recherche accrue de transparence et de qualité dans les produits qu’ils achètent.
Un défi intergénérationnel pour la transition écologique
Les résultats de cette enquête révèlent des divergences importantes dans la perception et les actions face à l’urgence climatique. Les jeunes semblent prêts à s’investir davantage pour réduire leur empreinte écologique, mais ces efforts nécessitent un alignement avec des politiques publiques ambitieuses. Face à une conscience climatique fragmentée, je vois émerger une nécessité de dialogue intergénérationnel. Encourager une consommation durable pour tous passe par une prise de conscience collective et des mesures accessibles pour répondre aux attentes des générations les moins sensibilisées.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.