En 2024, le Brésil a connu une année dramatique avec des incendies ayant consumé plus de 30,8 millions d’hectares de nature sauvage, soit une superficie équivalente à celle de l’Italie. Ce chiffre, le plus élevé jamais enregistré depuis le début des mesures par la plateforme de surveillance MapBiomas, dépasse de 79% celui de l’année précédente. L’Amazonie, en particulier, a été dévastée, marquant une augmentation inquiétante des feux de forêt dans le pays.
En 2024, le Brésil a subi des incendies d’une ampleur sans précédent, détruisant une superficie de 30,86 millions d’hectares, soit une étendue plus grande que l’Italie. Ce chiffre représente une augmentation de 79% par rapport à l’année précédente et constitue le plus grand record observé depuis le lancement du programme de suivi de MapBiomas en 2019. L’Amazonie a été la plus touchée, représentant 58% des terres brûlées, avec un impact majeur sur les forêts, surpassant les prairies et les pâturages. Cette situation, exacerbée par une sécheresse sévère et amplifiée par le phénomène El Niño, pourrait poser problème alors que le Brésil se prépare à accueillir la COP30 à Belém. Ce constat démontre aussi l’importance de lutter contre le changement climatique en complément de la protection contre la déforestation.
Une catastrophe écologique sans précédent au Brésil en 2024
En 2024, le Brésil a fait face à une situation écologique catastrophique. Les incendies ont ravagé une superficie de 30,86 millions d’hectares, équivalente à la taille de l’Italie. Ce chiffre alarmant, publié par MapBiomas, révèle une augmentation de 79% par rapport à 2023.
Impact des incendies sur les biomes brésiliens
La forêt amazonienne, l’un des biomes les plus importants au monde, a été sévèrement touchée, avec 58% de la zone brûlée concentrée dans cette région. Cela surpassait la totalité des dommages causés par le feu dans l’ensemble du Brésil l’année précédente. Le tableau est inquiétant, car il illustre comment les incendies peuvent compromettre la biodiversité et les écosystèmes fragiles, nécessitant des décennies de régénération.
Le rôle des activités humaines ne peut être négligé. Les pratiques agricoles telles que le brûlage des pâturages et la déforestation forment une part entière de ce problème. Malgré les progrès réalisés sous le président Lula da Silva pour réduire ce phénomène, les incendies cachent souvent des actes criminels menés par des intérêts économiques désireux de tirer parti des terres défrichées.
Les défis à venir pour la conservation de la forêt
Ane Alencar, un des membres influents de MapBiomas, a souligné que protéger les forêts implique un effort plus large allant bien au-delà de la simple lutte contre la déforestation. La lutte contre le changement climatique est indispensable pour atténuer la récurrence de telles crises, nécessitant une mobilisation internationale continue. Les spécialistes craignent une répétition fatidique en 2025 si des mesures significatives ne sont pas adoptées pour renforcer la résilience écologique du pays.
