Des scientifiques internationaux, dont une équipe de l’Université Heriot-Watt en Écosse, innovent en développant une nouvelle manière révolutionnaire de récolter l’énergie solaire dans l’espace. Inspirée par la photosynthèse, cette technologie promet de transformer la lumière du soleil directement en faisceaux laser, permettant la transmission d’énergie sur de grandes distances comme entre satellites, vers des bases lunaires, voire même de revenir sur Terre. Financée par le Conseil européen de l’innovation et Innovate UK, cette initiative s’appuie sur la structure de certaines bactéries, reconnues pour leur efficacité à capter la lumière solaire, afin de fournir une énergie fiable pour les missions spatiales à venir et offrir des solutions énergétiques durables sur Terre.
Des scientifiques internationaux, notamment une équipe de l’Université Heriot-Watt en Écosse, développent une méthode révolutionnaire pour récolter l’énergie solaire depuis l’espace. Leur technologie vise à convertir directement la lumière solaire en faisceaux laser, facilitant ainsi la transmission de puissance sur de longues distances, comme entre satellites ou vers des bases lunaires.
S’inspirant de la photosynthèse naturelle, ils utilisent les antennes de collecte de lumière de certaines bactéries photosynthétiques, capables de capter efficacement la lumière solaire. Cette approche sera testée en laboratoire avant d’être adaptée à l’environnement spatial, offrant potentiellement une source d’énergie durable pour les missions vers la Lune ou Mars. Le projet, financé par le Conseil européen de l’innovation et Innovate UK, réunit des chercheurs du Royaume-Uni, d’Italie, d’Allemagne et de Pologne pour créer ces lasers solaires innovants.
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ToggleVers une récolte d’énergie solaire dans l’espace
Les scientifiques du monde entier, incluant une équipe de l’université Heriot-Watt en Écosse, s’attèlent à développer une méthode révolutionnaire pour récolter l’énergie solaire directement dans l’espace. Inspirée de la photosynthèse, cette technologie convertira la lumière solaire en faisceaux laser, permettant ainsi la transmission d’énergie sur des distances considérables, entre satellites ou de la Lune vers la Terre. Cette initiative pourrait transformer la façon dont les agences spatiales alimentent leurs missions futures, en utilisant des technologies plus durables et plus efficaces. Cet effort collectif, soutenu par le projet APACE et financé par l’Union Européenne, promet de modifier le futur énergétique spatial.
En étudiant les antennes de récolte de lumière de certaines bactéries, l’équipe projette de reproduire ces structures biologiques en laboratoire. Ces bactéries, capables de capter presque chaque photon de lumière, deviendront le modèle pour créer de nouveaux matériaux lasers capables de fonctionner sous les conditions spatiales. La création de versions artificielles de ces structures complètera ce développement, en augmentant l’efficacité des lasers solaires pour alimenter les bases lunaires ou martiennes.
L’impact du biomimétisme dans les technologies spatiales
Le projet s’appuie sur le biomimétisme, un concept où la nature inspire les avancées technologiques, comme l’explique le professeur Erik Gauger. L’idée consiste à tirer parti de la machinerie photosynthétique naturelle pour obtenir une avancée dans la production d’énergie spatiale. En utilisant de telles structures, les scientifiques comptent amplifier considérablement le flux énergétique à partir de la lumière solaire, créant un laser alimenté naturellement sans recourir à des composants électroniques périssables. Cette méthode novatrice pourrait radicalement changer l’alimentation énergétique des opérations spatiales, permettant ainsi une exploration plus écoresponsable.
L’évolution des solutions énergétiques au-delà de la Terre
La possibilité de cultiver des bactéries dans l’espace, comme démontré par certaines études sur la Station Spatiale Internationale, ouvre la voie à des technologies autosuffisantes et innovantes. Ces technologies offrent une solution pour générer de l’énergie directement sur les stations spatiales. Cela renforcerait l’indépendance énergétique des missions spatiales en réduisant la dépendance aux composants envoyés depuis la Terre. Au travers d’infrarouges laser, l’énergie pourrait être redirigée vers les satellites ou même retournée sur Terre, rendant les projets spatiaux plus durables et prolongeant la portée de l’exploration humaine.
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