Alors que la fin de son mandat s’approche, Joe Biden redouble d’efforts pour décliner le soutien financier international aux projets pétroliers et gaziers. Sous pression pour renforcer son empreinte écologique, son administration travaille avec les partenaires internationaux dans un contexte de débats intenses au sein de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). Ces discussions visent à transformer le paysage du financement énergétique mondial, en plaçant l’accent sur les énergies renouvelables et en limitant les investissements dans les combustibles fossiles. Si un accord parvient à émerger, il pourrait marquer un tournant décisif pour l’engagement climatique américain.
Dans les derniers moments de son mandat, Joe Biden s’efforce de diminuer le financement des projets pétroliers et gaziers à l’international. Travaillant avec des partenaires internationaux, une entente est en cours de négociation à l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) pour faire reculer les agences de crédit à l’exportation de ces financements. Ce changement de politique pourrait avoir un impact significatif sur des projets futurs, libérant des fonds potentiels pour les énergies renouvelables. L’objectif est de limiter les financements publics et de se recentrer sur des solutions plus durables.
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Togglebiden intensifie ses efforts pour réduire le financement des projets pétroliers et gaziers
À l’approche de la fin de son mandat, Joe Biden met un point d’honneur à réduire le soutien public aux projets pétroliers et gaziers à l’étranger. Son administration cherche à conclure avec des partenaires internationaux un accord pour que les agences de crédits à l’exportation retirent presque tous les financements liés au secteur des combustibles fossiles. Ces discussions se tiennent au sein de l’OCDE, une coalition de trente-huit pays généralement riches, qui coordonnent leurs aides à l’exportation. Le but est d’éviter que des pays altèrent les relations commerciales en subventionnant massivement leurs propres industries. Cette dynamique pourrait marquer un tournant pour des institutions américaines telles que l’Export Import Bank, dernier bastion du soutien gouvernemental aux énergies fossiles. Si l’accord de l’OCDE était adopté, cela contraindrait cette banque à interrompre l’approbation de prêts pour les infrastructures pétrolières et gazières, ce qui pourrait finalement mettre un terme à des soutiens financiers atteignant des milliards de dollars. (source)
les défis liés au retrait du financement des combustibles fossiles par l’export Import Bank
L’un des obstacles majeurs réside dans la résistance de certains pays influents tels que la Corée du Sud, qui dispose d’une industrie navale fortement dépendante des clients du secteur pétrolier et gazier. Malgré les efforts européens et l’accompagnement du Royaume-Uni et du Canada qui ont déjà fait un pas de géant vers l’abandon de ces crédits à l’exportation, persuader des nations encore hésitantes reste complexe. En interne, l’Export Import Bank évoque souvent des contraintes linguistiques dans sa charte qui interdisent toute discrimination sectorielle, bien que certains membres contestent cette revendication. Cette situation crée un certain malaise, faisant des décisions relatives aux importations pétrolières un sujet brûlant. (source)
l’élan en faveur d’un soutien accru aux énergies renouvelables
Dans ce contexte, un accord de l’OCDE pourrait effectivement réorienter les crédits d’exportation vers des projets de renouvelables, une transition nécessaire face aux défis climatiques pressants. En libérant des fonds habituellement destinés au secteur des combustibles fossiles, ces crédits pourraient venir soutenir l’innovation et le développement de technologies propres. Alors que l’Agence internationale de l’énergie met en garde contre la nécessité d’arrêter quasiment tous les nouveaux projets de charbon, de pétrole et de gaz pour conserver une augmentation des températures en dessous de 1,5 °C, la reallocation des ressources financières pourrait s’avérer essentielle. Bien que cet effort ne soit pas une solution définitive, il aurait un impact significatif sur la réduction du financement des projets les plus risqués.
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