Calculer le coût de l’inaction climatique : l’outil clé de Sitowie

L’inaction climatique dans le domaine du bâtiment

L’inaction face au changement climatique a un coût réel et mesurable. Le logiciel Predibat développé par Sitowie permet désormais de calculer ce coût à l’échelle d’un bâtiment. Il prend en compte les pertes d’exploitation, les hausses de coûts énergétiques et les travaux urgents. Cette nouvelle fonctionnalité transforme le choix entre maintenir ou rénover un bien immobilier en une décision éclairée. Elle est appuyée par des données précises.

L’inaction climatique, un facteur de dégradation des actifs immobiliers

Face aux enjeux environnementaux et aux bâtiments vieillissants, l’inaction climatique n’est pas sans conséquence. En effet, selon une étude du World Economic Forum, les dommages liés au changement climatique pourraient coûter plus de 1 000 milliards de dollars entre 2020 et 2024. Ce montant, qui a doublé en deux décennies, est directement lié aux impacts du réchauffement climatique sur les infrastructures.

Si aucune mesure n’est prise pour limiter les émissions de CO2, le réchauffement climatique pourrait atteindre 4,8°C d’ici 2100, avec des conséquences désastreuses sur l’économie mondiale. Le coût des dommages serait alors équivalent à 60 % du PIB actuel selon l’Ifpen. C’est à ce constat que Sitowie propose sa solution : Predibat.

L’inaction climatique dans le domaine du bâtiment

Predibat, l’outil de mesure de l’impact de l’inaction climatique

Predibat, logiciel développé par Sitowie, permet désormais de quantifier le coût de l’inaction climatique à l’échelle d’un bâtiment. Ce calcul prend en compte plusieurs aspects : le coût des travaux, la consommation énergétique, ainsi que la perte d’exploitation en cas de dégradation importante des infrastructures. Le logiciel fournit une estimation précise et objective de ces coûts. Cela aide les gestionnaires immobiliers à prendre des décisions plus éclairées concernant la rénovation ou la reconstruction de leurs bâtiments.

Une illustration concrète de cette approche a été mise en œuvre pour un industriel français qui devait choisir entre conserver ou reconstruire un bâtiment clé de production. Grâce à Predibat, deux scénarios ont été analysés sur une période de 10 ans. Dans le premier scénario, la conservation de l’actif existant est bien que moins coûteuse à court terme. Cela présentait toutefois des risques élevés de coûts supplémentaires pour des travaux d’urgence et une consommation énergétique croissante. Le coût estimé s’élevait à 2 373 euros par m² sur 10 ans.

Dans le deuxième scénario, la construction d’un nouveau bâtiment, bien que plus coûteuse à court terme, permettait de réduire les risques de surcoût liés à l’inaction et d’éliminer la perte d’exploitation. Sur 10 ans, le coût était de 2 247 euros par m², soit moins élevé que le premier scénario, avec la possibilité de préserver, voire augmenter, la valeur de l’infrastructure.

L’inaction climatique dans le domaine du bâtiment

Agir pour préserver la valeur des bâtiments : une décision rationnelle et mesurable

Comme l’affirme Yann Lefeuvre, Directeur scientifique de Sitowie : « L’inaction implique une perte d’exploitation. Elle a un impact direct sur l’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et même sur la valorisation des actifs. Retarder les travaux, c’est les payer plus cher, plus tard. En moyenne, les travaux effectués en urgence coûtent 35 % de plus que ceux planifiés à l’avance ».

Predibat offre une nouvelle approche : au lieu de considérer l’inaction comme une situation abstraite, elle devient une réalité mesurable. Grâce à cet outil, les gestionnaires immobiliers peuvent enfin adopter une démarche proactive et rationnelle, où chaque décision est justifiée par des données concrètes.

Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.

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