La COP29 se déroule à Bakou, en Azerbaïdjan, avec un appel fort des experts pour organiser les futurs sommets climatic uniquement dans les pays engagés en faveur du climat. Face à des événements météorologiques extrêmes et des conflits exacerbés par la crise climatique, ce sommet met en avant l’importance d’une coopération internationale renforcée et d’une limitation de l’influence des lobbyistes des énergies fossiles dans les négociations. L’urgence de l’action est soulignée par l’intensification des catastrophes climatiques et les besoins financiers croissants des nations vulnérables. La transition vers des énergies renouvelables est vue comme une solution pour réduire les conflits liés aux ressources énergétiques.
Lors de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, un groupe d’experts influents en politique climatique a proposé que les futurs sommets des Nations Unies sur le climat ne soient tenus que dans des pays affichant un soutien clair pour l’action climatique. Ce groupe, qui inclut d’anciens dirigeants de l’ONU et des experts reconnus, insiste sur la nécessité de renforcer les règles concernant le lobbying des combustibles fossiles et de donner plus de voix aux pays en développement. Ces experts affirment que le système actuel, basé sur les négociations annuelles, n’est plus adapté et qu’il est urgent de passer de la négociation à la mise en œuvre. Cet appel est soutenu par des personnalités telles que l’ancien secrétaire-général de l’ONU, Ban Ki-moon, et l’ancienne présidente de l’Irlande, Mary Robinson.
cop29 et l’urgence de tenir les sommets dans les pays engagés
La COP29 se focalise cette année sur une thématique cruciale : organiser des sommets uniquement dans des pays clairement engagés dans l’action climatique. La conférence à Bakou est marquée par des discussions intenses autour de cette idée novatrice. Les experts en politiques climatiques, tels que l’ancien secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, insistent sur l’importance de ce critère pour le choix des futurs lieux de COP. Ils soutiennent que seules les nations démontrant un soutien solide pour des actions climatiques devraient accueillir les rencontres futures. L’objectif est de renforcer l’efficacité de ces conférences et de mieux cibler les efforts vers des mesures concrètes, en soulignant l’urgence d’agir face au dérèglement climatique.
l’influence du secteur des combustibles fossiles
Les COP sont souvent critiquées pour l’influence croissante qu’y exerce l’industrie des combustibles fossiles. Un rapport récent expose qu’à Bakou, plus de 1 773 lobbyistes de secteurs charbon, pétrole et gaz ont été accrédités, surpassant en nombre les délégations presque chaque pays. Ce phénomène soulève des préoccupations sur la capacité des sommets à progresser effectivement dans les mesures de lutte contre le changement climatique. De plus, des discussions tournent autour de la nécessité d’établir des réglementations plus strictes concernant la participation des lobbies fossiles pour éviter que leurs intérêts financiers ne nuisent aux objectifs environnementaux. L’appel à tenir les COP dans des pays proactifs permettrait de contrer cette influence indésirable et de favoriser une plus grande transparence et un engagement véritable des participants.
une refonte nécessaire du processus cop
Avec des critiques grandissantes sur l’efficacité des COP, des experts argumentent que le processus actuel est obsolète. En réponse, une lettre adressée à l’ONU préconise des changements significatifs pour accroître l’impact des conférences climatiques. L’objectif est de passer d’un modèle basé sur des négociations à un cadre axé sur l’implémentation, garantissant que les engagements pris se traduisent effectivement par des actions. Cette refonte demanderait une meilleure représentation des pays en développement et des réunions plus fréquentes pour maintenir une dynamique constante. Ces propositions reflètent un changement de paradigme nécessaire pour atteindre les ambitions climatiques mondiales.
