Alors que la COP29 entre dans ses dernières heures sans accord, les nations en développement pourraient être amenées à revoir leurs demandes de financement pour lutter contre le réchauffement climatique. Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande et envoyée spéciale pour le climat des Nations Unies, a souligné que les pays riches, soumis à des pressions budgétaires dues à l’inflation, à la Covid-19 et aux conflits, y compris la guerre en Ukraine, peinent à répondre aux attentes financières. Malgré l’absence d’une proposition formelle, le sommet poursuit sa quête de 1 trillion de dollars par an pour aider les nations pauvres à réduire les émissions de CO2 et faire face aux phénomènes climatiques extrêmes.
À la COP29, les discussions se poursuivent sur le financement climatique alors que les pays en développement pourraient être contraints de faire des compromis, selon Mary Robinson, ancienne envoyée de l’ONU pour le climat. Les négociations sont marquées par des tensions entre pays riches et pays en développement, notamment sur le montant nécessaire pour passer à une économie à faible émission de CO2 et faire face aux conditions climatiques extrêmes. Malgré la nécessité d’un financement annuel de 1 trillion de dollars, les pays développés ne prévoient qu’environ 300 milliards en sous-financement public, suscitant des déceptions et des frustrations chez les nations les plus vulnérables.
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Togglecop 29 en direct : les enjeux du financement climatique
La transition vers un avenir durable nécessite une injection massive de fonds des pays développés vers les pays en développement. Cependant, en raison des défis économiques actuels tels que l’inflation et les impacts persistants de la pandémie de Covid-19, la provision financière reste limitée. De nombreuses nations riches n’ont pas encore proposé de solutions solides pour mobiliser les fonds nécessaires, ce qui soulève des préoccupations majeures lors des discussions de la COP29.
l’avis de mary robinson sur le financement
Mary Robinson, l’ancienne présidente de l’Irlande et deux fois envoyée spéciale de l’ONU pour le climat, a expliqué que les pays en développement pourraient devoir modérer leurs attentes concernant le financement climatique. Elle a souligné que bien que les nations développées aient une responsabilité indéniable vis-à-vis de l’aide financière, il est crucial de reconnaître les contraintes budgétaires résultant de crises mondiales multiples, y compris le conflit en Ukraine et l’augmentation des prix des matières premières.
les solutions alternatives pour financer la transition
Face à l’incapacité des pays développés à atteindre le seuil de 1 000 milliards de dollars pour aider à la transition climatique, il devient indispensable d’explorer des alternatives telles que l’investissement du secteur privé, le commerce du carbone et la taxation des combustibles fossiles. L’intégration de ces stratégies pourrait contribuer à atteindre les objectifs ambitieux de développement durable. En parallèle, des innovations telles que les technologies greentech redéfinissent l’industrie, permettant une efficacité énergétique accrue et une réduction de l’empreinte carbone des bâtiments, renforçant ainsi les efforts mondiaux pour un avenir plus vert.
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