La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) est le plan directeur de la France visant à réduire significativement ses émissions de gaz à effet de serre et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cette stratégie engage l’ensemble des secteurs économiques à adopter des solutions durables et à promouvoir les innovations technologiques nécessaires pour transformer notre modèle énergétique et préserver l’environnement.
Comprendre la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC)
Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) dans tous les secteurs d’activité. Elle engage les citoyens, les collectivités et les entreprises à contribuer activement à la transition vers une économie bas-carbone.
Neutralité carbone est l’objectif principal de la SNBC, visant à équilibrer les émissions de GES avec leur absorption, afin d’atteindre un bilan net neutre d’ici 2050. Cela implique une réduction significative des émissions et une augmentation des capacités d’absorption du carbone par les écosystèmes et les procédés industriels.
Empreinte carbone désigne l’ensemble des émissions de GES liées à la consommation des Français, incluant la production et le transport des biens et services importés. La SNBC vise à réduire cette empreinte en favorisant des modes de consommation plus sobres et en améliorant l’efficacité énergétique.
Puits de carbone sont les écosystèmes naturels ou les procédés artificiels capables de capter et stocker le dioxyde de carbone. La SNBC promeut la gestion durable des forêts, l’amélioration des sols agricoles et le développement des technologies de capture et stockage du carbone pour maximiser ces puits.
Budget carbone représente les plafonds d’émissions de GES fixés par période de cinq ans jusqu’en 2033. Ces budgets sont essentiels pour contrôler et réduire progressivement les émissions nationales, en alignement avec les objectifs de la SNBC.
Transports est un secteur clé de la SNBC, avec des objectifs de réduction des émissions de 28% d’ici 2030 et une décarbonation complète d’ici 2050. Cela passe par l’amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules, la promotion des véhicules électriques et à hydrogène, ainsi que le développement des transports en commun et des modes actifs comme le vélo.
Bâtiments constituent un autre domaine crucial, visant une réduction de 49% des émissions de GES d’ici 2030. Les mesures incluent l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, l’utilisation de matériaux de construction à faible empreinte carbone, et la rénovation massive des bâtiments existants.
Agriculture est ciblée pour une réduction de 19% des émissions de GES d’ici 2030. La SNBC encourage le développement de l’agroécologie, l’agroforesterie, et l’agriculture de précision, ainsi que la promotion de la bioéconomie et la réduction du gaspillage alimentaire.
Production d’énergie vise une décarbonation complète d’ici 2050 avec une réduction de 33% des émissions d’ici 2030. Cela inclut le développement des énergies renouvelables, la sortie du charbon et la diversification du mix énergétique. Pour en savoir plus sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), consultez ce lien.
Industrie doit réduire ses émissions de 35% d’ici 2030 et 81% d’ici 2050. La SNBC soutient les entreprises dans leur transition vers des systèmes de production bas-carbone, l’innovation technologique et l’économie circulaire pour maîtriser la demande en matières premières.
Déchets vise une réduction de 35% des émissions de GES d’ici 2030. Les stratégies incluent la prévention des déchets, la promotion de l’économie circulaire, la réutilisation et la réparation des produits, ainsi que l’amélioration de la gestion et de la valorisation des déchets.
La SNBC s’intègre également dans des initiatives internationales telles que celles discutées lors de la COP29, où les pays riches s’engagent à augmenter leur financement climatique. De plus, des projets ambitieux comme le plus grand projet solaire hors réseau au Canada illustrent les efforts globaux pour atteindre les objectifs de la SNBC.
Pour approfondir la mobilité bas-carbone, consultez Drive to Zero 2025, une initiative visant à promouvoir une mobilité sans carbone d’ici 2025.
La mise en œuvre de la SNBC repose sur une gouvernance nationale et territoriale solide, favorisant la recherche et l’innovation pour surmonter les défis technologiques et anticiper les besoins futurs en matière de développement durable.
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FAQ – Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC)
Q : Qu’est-ce que la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) ?
R : La SNBC est la feuille de route de la France visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Elle couvre tous les secteurs d’activité et engage la participation de citoyens, collectivités et entreprises.
Q : Quels sont les objectifs principaux de la SNBC ?
R : La SNBC poursuit deux ambitions majeures : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et réduire l’empreinte carbone des Français. Elle établit également des orientations sectorielles et des budgets carbone à ne pas dépasser jusqu’en 2033.
Q : Que signifie la neutralité carbone ?
R : La neutralité carbone est atteinte lorsque les émissions de GES sont équilibrées par leur absorption par des puits de carbone tels que les forêts et les sols, ou par des procédés industriels de capture et stockage du carbone.
Q : Comment la SNBC vise-t-elle à réduire l’empreinte carbone des Français ?
R : La SNBC propose de maîtriser le contenu carbone des produits consommés, de généraliser le calcul et l’affichage de l’empreinte carbone, et de promouvoir une culture bas-carbone parmi les citoyens et les entreprises.
Q : Quels sont les secteurs concernés par la SNBC et leurs objectifs de réduction des émissions de GES ?
R : La SNBC couvre plusieurs secteurs clés, chacun avec des objectifs spécifiques :
- Transports : Réduction de 28% des émissions d’ici 2030 et décarbonation complète d’ici 2050.
- Bâtiments : Réduction de 49% des émissions d’ici 2030 et décarbonation complète d’ici 2050.
- Agriculture : Réduction de 19% des émissions d’ici 2030 et de 46% d’ici 2050.
- Industrie : Réduction de 35% des émissions d’ici 2030 et de 81% d’ici 2050.
- Déchets : Réduction de 35% des émissions d’ici 2030 et de 66% d’ici 2050.
Q : Quels sont les moyens prévus pour déconner le secteur des transports ?
R : Pour le secteur des transports, la SNBC prévoit d’améliorer la performance énergétique des véhicules, de décaboniser l’énergie consommée par les véhicules en favorisant les véhicules électriques et à hydrogène, de maîtriser la croissance de la demande en favorisant le télétravail et le covoiturage, et de promouvoir les modes de transport moins émetteurs comme les transports en commun et le vélo.
Q : Comment la SNBC aborde-t-elle le secteur du bâtiment ?
R : Dans le secteur du bâtiment, la SNBC encourage l’utilisation des énergies décarbonées adaptées, améliore l’efficacité énergétique des bâtiments via de nouvelles réglementations, favorise les rénovations énergétiques ciblant les passoires énergétiques, et promeut des matériaux de construction à faible empreinte carbone.
Q : Quelles sont les stratégies de la SNBC pour l’agriculture ?
R : La SNBC vise à développer l’agroécologie, l’agroforesterie, et l’agriculture de précision pour réduire les surplus d’engrais azotés, à promouvoir la bioéconomie, et à faire évoluer la demande alimentaire en favorisant des produits biologiques et en réduisant le gaspillage alimentaire.
Q : Quels sont les objectifs de réduction des émissions de GES dans l’industrie selon la SNBC ?
R : Dans le secteur de l’industrie, la SNBC prévoit une réduction de 35% des émissions d’ici 2030 et de 81% d’ici 2050. Cela passe par l’accompagnement des entreprises dans leur transition vers des systèmes de production bas-carbone, l’intensification de la recherche et développement, l’amélioration de l’efficacité énergétique, et le développement de l’économie circulaire.
Q : Comment la SNBC prévoit-elle de gérer les émissions de GES liées aux déchets ?
R : Pour le secteur des dévâts, la SNBC propose de prévenir la génération de déchets par l’éco-conception, de promouvoir l’économie circulaire via la réutilisation et la réparation, d’améliorer la collecte et la valorisation des déchets, et d’augmenter l’efficacité des filières de traitement des déchets organiques et non dangereux.
